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Les 1000 mystères d'Arsène LUPIN
Les 1000 mystères d'Arsène LUPIN
  • Les nouvelles aventures du plus grand des gentlemen cambrioleur, inspiré de l'oeuvre de Maurice LEBLANC, par l'équipe de MIDNIGHT CLOCK ! Personnages et situations inédites pour l'un des personnages les plus fameux de la littérature populaire française.
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Les 1000 mystères d'Arsène LUPIN
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4 novembre 2013

Une Rolls place Saint-Michel

On continue avec la bande du milieu, qui se situe, comme le titre du post l'indique Place Saint-Michel.

Galien : "Je vais en profiter suite à la demande de Mike de préciser la manière d'aborder ce genre de décor.Tout part d'une photo, celle du storyboard que Mike m'a envoyé. Il y a donc un sacré boulot de prémaché !

On pourrait croire d'ailleurs que partir de décors réels est toujours plus simple. Je suis partagé, parce qu'on a tendance à oublier que d'une part, il y a le casting des lieux et la recherche de documents qui en découle : ça prend un temps maximum. Ensuite, on pardonne une inexactitude, une imprécision d'un truc inventé, pas d'un lieu que l'on reconnait.

Ensuite je complète les docs de Mike : il faut chercher des détails de l'époque : véhicules, vêtements, métiers, postures, histoire d'habiter le décors.

Je le reprends d'ailleurs pour l'essentiel à la table lupmineuse, mais ça ne fait pas tout : il y a toujours des parties floues, savoir s'arrêter dans la précision, et puis une grande part du travail consiste à penser déjà à l'encrage : qu'estce qui sera noir, qu'est ce qui sera blanc ? Les ombres seront-elles faites à la couleur, ou en noir ? Où placer les textures ? Dois-je les faire en négatif ? 

Sans compter toutes les corrections : à partir du moment où le doc est une photo, on a utilisé un appareil avec une lentille, qui en fonction de la profondeur de champ va "arrondir" les verticales, il faut alors "reconstruire" le décors, comme pour les parties floues en gardant le même niveau de détail...

Ceci dit attention : malgré une apparente technicité de cette méthode, il y a beaucoup de lignes maladroites, un peu tordues, épaisses. Mais ça ne reste qu'une piste "technique" qui doit faciliter le travail à l'encrage. Ce n'est pas un dessin fini : la méthode serait différente. Et puis ce n'est que du temps à passer, mais ce n'est pas spécialement compliqué...

Pour finir, vu la première bande, il y a plusieurs voies pour l'encrage, je dirai 3 : la reprise à la table lumineuse au crayon léger, la reprise et l'encrage directe, ou l'impression sur bon papier et encrage. Mais ça, c'est une autre histoire ! Bon, en attendant, j'ai rien oublié ?"

Mike : "Je trouve toujours intéressant de rentrer dans le processus "intîme" d'élaboration d'un artiste. Pour peu que l'on s'intéresse à ce support, 2 possibiltés sont à établir : On est soit en tant que lecteur de tradition (on y trouve une connaissance plaisante ou un déclic - "Maman, papa ! C'est ça qu'est-ce que je veux faire !"- C'est le déclic qui a eu lieu ! ^^) ou soit en tant qu' auteur en terraformation (à cause donc de ce satané déclic - au grand dam des parents ^^). Pour l'auteur en plein processus (ou parfois aguérri), on en retirera des éléments qui permettent d'avancer ou de se rassurer sur tel ou tel méthode d'éxécution. C'est l'une des premières phases qui, dans sa description, propose un recul bienvenue. Et puis par la suite, il y a la promesse des étapes suivantes qui motivent : quid de l'encrage, quid de la mise en couleur, etc. Une aventure pour de l'aventure séquentielle ! ;)"

al-crayonné-planche-1b
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